Lorsque tout le monde vend, cela représente une excellente occasion d'acheter. Malgré une semaine défavorable pour le S&P 500, le flux de capitaux des fonds monétaires totalisant 24,6 milliards de dollars vers les fonds d'actions américaines avec 28,1 milliards de dollars est un fort indicateur de la solidité sous-jacente de la tendance haussière. Les investisseurs continuent d'utiliser les baisses de l'indice boursier large comme des opportunités d'achat, même s'ils le font de manière moins apparente qu'auparavant.

Performance hebdomadaire du S&P 500

Octobre est un moment de réévaluation. Le marché boursier avait longtemps négligé les aspects négatifs tels que la fermeture du gouvernement et les valorisations fondamentales excessivement élevées, y compris les ratios C/B. À mi-chemin de l'automne, les investisseurs sont devenus plus prudents. L'escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a été un coup de tonnerre pour le S&P 500. Cependant, la stratégie "Vendre l'Amérique" a rapidement cédé la place à TACO.

Il n'est pas surprenant que la rhétorique conciliante de Donald Trump vers la fin de la semaine, d'ici le 17 octobre, ait permis au S&P 500 de panser ses plaies. Le Président a déclaré que les États-Unis s'entendent bien avec la Chine et a confirmé que la réunion prévue avec Xi Jinping aura lieu ce mois-ci. Cela a suffi à apaiser légèrement les tensions, bien que la peur persiste encore sur le marché des actions.

"Si tu veux la paix, prépare-toi à la guerre." Les investisseurs achètent activement des actions de services publics, de santé et de produits de consommation courante—secteurs qui performent le mieux pendant les ralentissements. En revanche, les actions des banques régionales, des compagnies aériennes, des détaillants et des entreprises immobilières subissent une forte pression de vente. Ces secteurs ont tendance à être en tête durant les périodes de prospérité économique aux États-Unis.

Performance des ETF d'actions des banques régionales

Pendant la pandémie de COVID-19, de nombreux débats ont tourné autour de la forme que prendrait la reprise du PIB américain. Les reprises en V ou en U laissaient entendre une croissance rapide ou graduelle. Une reprise en L suggérait une période prolongée d'expansion morose. Il y avait également le concept de reprise en K, où certains secteurs rebondissent tandis que d'autres ne le font pas. Ce dernier scénario est désormais pris en compte par les investisseurs dans leurs décisions d'achat spécifiques à certains secteurs.

Le soutien pour le S&P 500 provient également de l'intention du Federal Open Market Committee de poursuivre le cycle d'assouplissement monétaire, même en l'absence de données complètes. La fermeture a retardé la publication de rapports cruciaux, tels que les données sur l'emploi aux États-Unis pour septembre et les chiffres de l'inflation. Néanmoins, les responsables de la Fed signalent unanimement une réduction du taux des fonds fédéraux en octobre. Par exemple, le président de la Fed de St. Louis, Alberto Musalem, a déclaré qu'une poursuite de l'expansion monétaire est nécessaire pour soutenir le marché du travail en ralentissement.

Octobre réaffirme sa réputation de mois le plus volatile de l'année pour l'indice large des actions. Quand la consolidation prendra-t-elle fin ?

Techniquement, le graphique quotidien du S&P 500 montre des dynamiques mixtes, indiquant une incertitude. Seule une cassure de la plage de trading 6550–6720 permettra au marché de déterminer sa prochaine direction.